« Around here, however, we don’t look backwards for very long… We keep moving forward, opening up new doors and doing new things because we’re curious… and curisosity keeps leading us down new paths »

 

-Walt Disney

 

L’art fait partie de ma vie depuis que je suis toute jeune, je dirais même avant ma naissance, parce que mon nom provient d’une chanson que ma mère écoutait toujours avant son accouchement, donc on peut dire que je suis née avec l’âme artiste en moi. À peine âgée de 3 ans, je faisais déjà de la danse et participais à des pièces de théâtre réalisées par ma gardienne. L’art a toujours fait partie de ma vie, c’est quelque que chose qui est ancrée en moi. En effet, j’ai toujours adoré ce qui touchait à la créativité. Mes jeux favoris lorsque j’étais plus jeune c’étaient ceux où je pouvais créer une histoire, créer des personnages et les incarner. Il était facile de me reconnaître dans une cour de récréation, pour ce court laps de temps, je jouais à un jeu fictif qui s’avérait à être une sorte d’univers ou ce que je devenais des personnages de mon émission préférée.

 

Malgré ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas moi qui ai décidé de faire du théâtre, c’est les personnes autour de moi qui m’ont proposé de pratiquer cet art et qui m’ont fait remarquer que j’avais un certain talent, donc après avoir compris le message de mes proches, j’ai donc décidé d’arrêter les cours de danse et j’ai commencé a faire du théâtre et c’est à ce moment qu’une histoire d’amour a été créée et c’est à ce moment que j’ai su que je voulais pratiquer cet art pour le reste de sa vie. Le théâtre m’a permis en quelque sorte d’avoir un plus grand intérêt pour le monde du cinéma, j’écoutais très souvent des films et plusieurs films ont su marquer ma jeunesse et mes décisions. C’est en regardant des films que j’ai compris qu’il n’avait pas seulement le théâtre sur scène, mais que cet art de jouer pouvait aussi être réalisé derrière des caméras. C’est-une, Meryl Streep, une Barbara Streisand, une Jennifer Aniston et une Sandra Bullock qui ont su m’inspirer, c’est aussi les films de Disney ont eu impact sur sa vie, c’est les films qui ont su me faire le plus rêver. J’ai donc commencé à donner mon 100 % à chaque fois que j’avais la chance d’être sur scène et devant un public, même si c’était quelques minutes, j’aimais me donner en spectacle, j’aimais le sentiment que j’avais à l’intérieur de moi quand les gens applaudissaient. Au primaire, j’étais impliqué dans tout ce qui pouvait toucher les arts de la scène, j’ai donc participé à plusieurs spectacles à mon école primaire. Après avoir passé 6 ans dans un milieu créatif, il était venu le temps pour moi, de quitter mon petit nid confortable et d’entrer dans un Nouveau Monde qui était le secondaire, mais avant d’y aller, je devais faire un choix d’un programme, il était évident pour les enseignants de mon école que j’allais étudier en théâtre, c’est ce qui me proposaient tous, mais drôlement je n’ai pas décidé d’aller étudier dans un programme pour mon plaisir, mais plus pour mon futur, c’est donc un programme qui allait m’apprendre à parler anglais qui semblait être la bonne décision pour moi, mon choix vraiment été difficile, je s’avais que l’anglais été important pour mon futur et j’ai donc laissé le théâtre, ma passion et mes rêves de côté.

 

Les années au secondaire pour moi ont été très difficiles, ce que n’avait presque jamais vécu avant est devenu mon quotidien à chaque jour, il s’agit ici de l’intimidation. Cette période a été très difficile pour moi, mes journées étaient un grand champ noir en permanence, je pense que c’est pour cela que je n’ai pas grand souvenirs de mes 2 premières années au secondaire, car j’étais en quelque sorte un robot, j’étais déconnecté, jusqu’à ce que je recommence à toucher au théâtre en secondaire 3. Je peux dire que c’est le théâtre qui m’a sauvé, je pense que c’est à cause de cet art que je suis encore là. Cet art a su me faire décrocher de ce qui se passait autour de moi et me faire devenir la personne que je suis présentement, c’est en me relevant les manches, que j’ai donc décidé de changer d’école pour recommencer à neuf et pour continuer des études en productions théâtrales. La scène est mon chez-moi, c’est la place qui me fait sentir bien, c’est l’endroit qui m’est tout permis, bref la scène pour moi c’est la place qui me fait sentir en confiance et qui me donne du pouvoir. C’est grâce à tous ces moments difficiles que j’ai été capable de forger ma personnalité, j’ai su devenir une personne forte, passionnée et qui est capable de continuer malgré les commentaires des autres, tous ces évènements ont su me donner de la confiance. Oui, la scène a été importante pour moi, mais le cinéma l’est autant, c’est en regardant des films que j’ai pu me changer les idées, que j’ai pu rire et que j’ai pu pleurer, que j’ai pu être heureuse. L’art du cinéma et du théâtre ont vraiment été important pour moi, c’est-en réalisant ceci que j’ai su que je voulais absolument travaillé dans ce domaine, que je voulais faire vivre des émotions aux personnes, les aider, les réconforter, les faire pleurer, bref vous comprenez, faire décrocher les gens de leur problème pour ce laps de temps. Moi le « Fame » et l’argent relié à ce métier, je m’en fou totalement, mon but c’est que si je suis capable c’est de peut être sauvé du monde comme cet art a été capable de me sauver.

Mon cheminement en cinéma a su me libérer et m’inspirer encore plus que je l’étais lorsque je suis arrivé. Pour mon côté humain, j’ai décidé d’aller étudier en enseignement au primaire, je travaille avec des enfants depuis l’âge de 13 ans, j’aime le fait d’aider ces petites personnes à cheminer, c’est à ce moment qu’on peut les inspirer et leur donner les meilleurs conseils pour leur progression. Par contre, je ne dis pas clairement adieu au domaine des arts, au contraire il va être présent dans ma vie tous les jours, je veux pouvoir les inspirer et faire développer leur créativité, c’est pourquoi je vais probablement par la suite de mes quatre ans d’études à l’université, aller faire un voyage humanitaire qui a pour but de faire explorer la créativité au jeune qui sont dépourvu et qui n’ont pas les moyens de le réalisé.  C’est sur la citation de Walter Elias Disney que j’ai commencé ce texte et c’est avec une autre de ses citations que je vais le finir. « If you can dream it, you can do it ».